Porte d'entrée du pays d'Arles

Patrimoine culturel

Le monument aux morts

Le Monument aux morts a été érigé par décision du 6 août 1919.

Description : 1 piédestal de 3 marches

Au centre une femme imposante coiffée d’un bonnet phrygien, allégorie de la France , elle est entravée aux poignets

Près de la main droite, enchaînée, une rose est gravée dans la pierre

Les mains semblent désigner les deux panneaux où sont inscrits par ordre alphabétique, sans autre précision,  » égalité dans la mort au service de la Patrie », les noms de 58 Planais morts lors de la première guerre mondiale.

Sur la deuxième marche, deux poilus dont le casque dépasse le cadre massif de pierre, semblent prêts à libérer la France.

Le monument porte la signature du sculpteur Blake Vernon, il a réalisé le monument d’Eyragues mais aussi celui de Lauris.

 

Placé à sa création au bord de la route D99, les cérémonies étaient pertubées par la circulation des voitures.

En 2007 il  fut déplacé sur la place actuelle pour assurer aux cérémonies la quiétude, le silence et le respect qui s’imposent.

(Texte et analyse de Madame Lydie Jauffret)

Un peu d’histoire …

En 1919 Orgon et Plan d’Orgon ne formaient qu’une commune, divisée en deux sections, avec à leur tête le Maire M. Santi.

Lors de la session du 15 juin 1919, il a été décidé à l’unanimité de l’érection dans chacune des deux sections de la commune, d’un monument des enfants de la commune  » morts pour la Patrie ».

Le conseil municipal vota une somme de 3000 F en faveur de la construction de ces deux monuments.

Un comité a été constitué dans chacune des sections afin de recueillir les souscriptions destinées à l’érection de ce monument. Les résultats ont dépassé toutes les prévisions.

Pour Plan d’Orgon, le monument sera érigé sur une partie du terrain, cédé gracieusement par Monsieur Lucien Martin, situé au quartier Maunoyers, en bordure de la route départementale 99.

Le conseil municipal donne son approbation au projet proposé par M. Blake Vernon, sculpteur aux Baux de Provence, et qui s’élève à la somme de 12000 F

La commission artistique a donné son avis favorable le 21 novembre 1921.

( texte de Madame Lydie Jauffret)

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